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Le compte-à-rebours s’égrène petit à petit avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024. Hier, la cérémonie d’allumage de la flamme, à Olympie en Grèce, lui a donné un sérieux coup dans l’aile, à la veille de ce passage symbolique et d’un compteur qui affiche aujourd’hui, pour la dernière fois, trois chiffres.
Une cérémonie, et un relais qui a commencé et dans lequel chacun veut voir ses propres augures. Si la première Française à avoir porté la flamme est la nageuse Laure Manaudou, le monde de l’aviron voit quant à lui que le premier porteur est un rameur, le Grec Stefanos Ntouskos, médaillé d’or en skiff à Tokyo.
Mais au-delà de l’aspect purement symbolique, c’est aussi un calendrier qui se resserre petit à petit sur les athlètes qui ont encore l’étape de la qualification à franchir. Pour l’aviron, à l’issue des régates continentales dont les prochaines se dérouleront du 19 au 21 avril pour l’Asie et l’Océanie et du 25 au 28 avril pour l’Europe, le rendez-vous noté dans l’agenda des tricolores se tiendra à Lucerne, du 19 au 21 mai, à l’occasion de la régate finale de qualification olympique et paralympique. “On a encore le temps pour certains bateaux”, lançait le directeur technique national Sébastien Vieilledent à l’issue des championnats de France bateaux courts. Mais tant que ça.
On sait déjà que Laura Tarantola et Claire Bové d’un côté, Hugo Beurey et Ferdinand Ludwig de l’autre, constitueront les deux de couple poids léger présentés à la régate de la mort. Les rejoindront le deux sans barreur d’Armand Pfister et Florian Ludwig, Théophile Onfroy en skiff, mais également un quatre de couple féminin et un quatre sans barreur féminin. La France espère qualifier encore au moins trois coques, pour mathématiquement rentrer dans son objectif de médailles cet été à Vaires-sur-Marne : trois.
Une échéance que les rameuses et rameurs attendent avec impatience, comme ils nous l’avaient déjà indiqué il y a quelques mois, tout justement en stage à Vaires. “il y aura une attention particulière car c’est à Paris, commentait Violaine Aernoudts, les gens nous demandent si on est qualifié car c’est Paris, pour Tokyo on ne nous le demandait pas forcément”. Elodie Ravera-Scaramozzino à l’époque pensait surtout à la qualification : “ça reste une course mais ce sera spécial, tout le monde l’appelle la régate de la mort, on s’en fait une montagne dans la tête, mais quand on a fait des Jeux, des finales, il faut passer la ligne d’arrivée sans regret, il faut aussi se détacher de l’enjeu”. Benoît Brunet parlait déjà à l’époque de vivre cette première expérience olympique en famille : “on prend les places pour les Jeux, on va emmener les enfants, j’ai envie de le partager avec eux et de leur créer un bon souvenir aussi”.
Demain, le compteur aura perdu le chiffre des centaines, et ne s’égrènera plus que sur deux chiffres. Si le temps, quoi qu’il arrive, s’écoule toujours à la même vitesse, on aura tendance à croire qu’il passe plus vite. Ce sera la conséquence de l’impatience et de l’excitation grandissantes, pour l’événement que le sport français attend depuis ce 13 septembre 2017 où le CIO a officiellement attribué à Paris ces Jeux de XXXIIIe olympiade.
Fabrice Petit