Dernier rendez-vous de la saison en bateaux longs pour les seniors et para-aviron
21 septembre 2023Championnats de France bateaux longs : une fête réussie pour boucler la saison
25 septembre 2023Stéphane Tardieu arrête la compétition, Elur Alberdi revient après un traitement par chimiothérapie… Dans le prochain Mag Aviron, découvrez les belles histoires de l’équipe de France paralympique. On vous en propose un extrait.
Une médaille qui a le goût de la vie
Elur Alberdi et Laurent Cadot ont remporté le bronze. Une belle réussite pour le duo français qui s’est retrouvé sur l’eau il y a seulement 15 jours, après le retour d’Elur Alberdi suite à un lymphome qui a nécessité un traitement par chimiothérapie. “Cela a été très compliqué. En janvier, on va en stage à Tignes. Je me lève un jour avec une boule à l’aine, avec un gros rhume. Deux semaines plus tard, aux Europe indoor, je fais 4 secondes de plus que ce que j’avais prévu. Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond. On part ensuite en stage au Temple-sur-Lot, en commun avec les Britanniques. Je commence à me sentir malade, fièvre, sueur nocturne… J’ai fini à l’hôpital pour une biopsie et j’apprends que j’ai un lymphome stade 3. On m’a dressé un cadre noir assez dur, avec de la chimio”. Mais elle ne se laisse finalement pas abattre et explique sa situation sportive au médecin, qui met en place rapidement le traitement. Elle reçoit sa dernière dose de chimio le 16 juin. “Entre temps, j’ai pu m’entraîner, mais ce n’était pas évident, il y avait des jours très durs. Mais je me suis surpassée car je voulais être là et qualifier le bateau. Avec Laurent il y a une bonne alchimie, le bateau peut encore aller de l’avant. Ca nous donne un espoir pour Paris, se battre et nous dire qu’on peut aller chercher le graal”.
Stéphane Tardieu raccroche les pelles
Stéphane Tardieu forme, avec Perle Bouge, un duo plutôt efficace, auréolé de plusieurs médailles mondiales et paralympiques. Mais même les bonnes choses ont une fin. Les championnats du monde de Belgrade furent sa dernière compétition. “Le deal, quand j’ai repris, étaient de faire jusqu’aux mondiaux, et de voir ensuite. Ces championnats se sont très bien passés. Il y a eu un travail technique impressionnant sur le bateau, l’assise, mais il nous manquait une année de préparation je pense”. Une année qu’il symbolise plus précisément. “Il y a cette marche de 20 secondes qui nous sépare des premiers, et elle est impossible à prendre d’ici Paris. Et faire une finale B à Paris, ça ne m’intéresse pas. Il fallait vraiment progresser et nous n’avons pas les moyens de le faire”.
Vous voulez en savoir plus ? Il vous reste 10 jours pour vous abonner à Mag Aviron et recevoir le numéro 55.