Cazaubon 2024 : du beau monde pour monter sur la boite en skiff masculin
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28 mars 2024Après le skiff masculin, le skiff féminin ! Là aussi, la concurrence s’annonce rude pour monter sur le podium des championnats de France bateaux courts. Emma Lunatti s’imposera-t-elle encore ?
C’est la dernière occasion de l’olympiade pour se montrer à son meilleur niveau. Les athlètes qui se sont qualifiés lors des championnats de zones le week-end dernier, mais aussi celles et ceux qui en étaient dispensés par la Direction technique nationale en sont bien conscients. Et si le skiff masculin fait partie des catégories qui seront le plus surveillées lors des championnats de France bateaux courts, le skiff féminin le sera tout autant. Car un roi a toujours une reine à ses côtés.
En 2023, c’est plutôt une impératrice, comme les commentateurs l’avaient qualifiée, qui était montée sur le trône de Cazaubon. Emma Lunatti avait non seulement survolé la finale, mais aussi l’ensemble de ses courses. Le dimanche matin, elle s’était imposée avec neuf secondes d’avance. Un écart qu’elle a encore creusé par rapport à la même course un an plus tôt, où son avance “n’était que” de cinq secondes !
Une domination qui lui avait permis, en 2022, de s’essayer aussi au skiff à l’international, avec réussite, entrant ainsi en finale sur le Rotsee et terminant à la neuvième position lors des mondiaux de Racice. Mais elle ne l’a jamais caché, c’est en bateau long qu’elle est la plus heureuse. C’est donc tout naturellement que les France de Cazaubon, en 2023, lui ont trouvé une coéquipière pour le deux de couple : Margaux Bailleul. La rameuse havraise avait terminé deuxième des championnats de France bateaux courts, et avait donc gagné sa place dans le bateau. Une réussite, puisque les deux rameuses ont performé tout au long de la saison internationale, qualifiant la coque pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
2024 justement : l’échéance que tout le monde a en ligne de mire. Et si les équipages qui ont réussi à qualifier les coques sont favoris, rien n’est encore écrit, le chemin de sélection fait loi et, on a pu le voir par le passé, les finales A à Cazaubon réservent parfois des surprises. En 2022, Elodie Ravera et Hélène Lefebvre pointaient encore le bout de leur nez face aux titulaires du quatre de couple féminin de Tokyo l’année précédente. Et en 2023, Hélène Lefebvre restait encore sur le podium.
Cette année, il faudra donc encore compter sur, pourquoi pas, quelques surprises. Si le deux de couple semble intouchable, les places dans les autres embarcations sont un peu moins sûres. L’hiver est passé par-là, avec ses bouleversements, mais aussi ses petits tracas, et là aussi, il y a eu quelques changements dans les compétitrices, notamment le retour d’Elodie Ravera en couple, après un passage en pointe l’an dernier “pour dépanner” ! D’autres changements sont aussi intervenus, comme Mya Bosquet qui est elle aussi passée de la pointe à la couple.
On sera définitivement fixés le 7 avril, en fin de matinée.