Une nouvelle composition testée à Poznan pour le deux de couple féminin
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11 juin 2024La Fédération française d’aviron reçoit la presse française aujourd’hui à Vaires-sur-Marne. Le directeur technique national Sébastien Vieilledent présente l’équipe de France olympique à cette occasion.
Le stade nautique olympique de Vaires-sur-Marne a considérablement changé de visage. Les tribunes sont en cours de finalisation d’installation, les travaux sont encore en cours. La FFA organise son media day à 50 jours des Jeux de Paris 2024, avec en ouverture une conférence de presse de Sébastien Vieilledent, directeur technique national.
12 h 15 : durant le Jeux, l’équipe de France d’aviron ne seront pas logés au village olympique pendant la régate d’aviron, mais dans un hôtel à 15 minutes du bassin, réduisant également la distance. Dans le même hôtel seront logés la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et le Canada… La FFA travaille avec le CNOSF pour organiser une solution afin que les athlètes puissent avoir un accès total au village, mais aussi pour tenter de les y loger, ou à proximité.
12 h 10 : le DTN confirme que le choix du centre national d’entraînement sera fait d’ici fin juin. Deux sites sont clairement à l’étude : Vaires-sur-Marne bien sûr, mais aussi le pôle France de Lyon. Aucune autre structure ne sera fermée. Les pôles existants se spécialiseront dans l’accompagnement des clubs et territoire, ainsi que sur l’encadrement des U19-U23.
12 h 05 : la France a désormais l’habitude de ramer à Vaires-sur-Marne. “C’est un avantage de ramer à la maison, l’équipe féminine rame là, elle connaît le bassin par coeur”. Les avantages : savoir se repérer sur le bassin, sur les distances, grâce à la reconnaissance visuelle, la qualité et la densité de l’eau, la profondeur du bassin… Certains bassins ont des positionnements en fonction des vents dominants, la connaissance du bassin est donc un avantage. “C’est un réel avantage, Jürgen Gröbler l’a apporté aussi, en disant qu’il voulait que les athlètes connaissent chaque pierre de ce bassin”.
12 h : dans le deux de couple PL masculin, “on a un métronome et un showman très dynamique, sourit le DTN. Il faut trouver l’équilibre des deux. L’hiver a été très compliqué, avec Hugo Beurey qui a prolongé une problématique médicale et Ferdinand Ludwig qui s’est cassé le poignet en janvier. Ils ont une feuille de route sur les 50 derniers jours… Il faut les garder en forme et frais”. Le bateau sera à Poznan dans 10 jours. “Ils ont besoin de compétition, c’est du plaisir aussi pour lui”.
11 h 55 : un travail continue sur le quatre sans barreur masculin pour accentuer sur des axes techniques, mais aussi sur une montée en puissance physique. “Il faut qu’on soit très bons là-dessus, il y a des erreurs qui vont se commettre, pas chez nous je l’espère. Mais on peut encore gagner sur des points. On a résolu l’entame de parcours, on a maintenu ce dernier 500 qui est une arme redoutable, mais la clé sera de pouvoir être plus proche des autres au début de ce dernier 500 pour ne pas être en défense mais en attaque”.
11 h 47 : Paris 2024 certes, mais les yeux sont aussi sur Los Angeles 2028. “On fait les deux en même temps. Il faut aussi préparer la suite, notamment avec les poids légers qui étaient pourvoyeurs de médailles”. Un travail est aussi mené avec les athlètes PL sur leur reconversion : en TC, sur une autre offre sportive sur laquelle World Rowing travaille, mais aussi sur du mentorat.
11 h 40 : le DTN revient sur l’effet Gröbler, avec le maintien des deux médailles de Tokyo, l’ajout d’un autre projet, deux de couple poids léger masculin médaillable… et d’un quatre sans barreur masculin, qui pourrait “sur un dernier 500 mètres de folie comme ils l’ont déjà montré aller chercher une troisième place”… Plus globalement, le DTN avance que chaque bateau est potentiellement finaliste.
11 h 35 : “On n’a pas été assez bon niveau technique, au niveau de la gestion du poids, au niveau du calendrier et de la gestion de vie”. Le DTN est revenu sur les erreurs de la saison dernière concernant le deux de couple féminin poids léger. Pour le deux de couple poids léger masculin, il s’agissait de la gestion médicale concernant Hugo Beurey.
11 h 30 : L’aviron est médiatisé pour ses médailles olympiques. “A Tokyo, on avait aussi nos athlètes qui avaient des choses à dire. “On a eu aussi l’opportunité de les faire rentrer rapidement sur Paris après leur médaille”. La FFA était dans le top 8 des fédérations olympiques.
11 h 20 : Sébastien Vieilledent confirme que la FFA veut comprendre et investiguer sur la situation du deux de couple féminin, à l’issue de l’étape II de la coupe du monde, à Lucerne. La commission consultative de sélection olympique a donc bien décalé sa décision concernant ce bateau.
Margaux Bailleul est au repos, avec un problématique au niveau médical. “Sur l’étape de coupe du monde de Poznan, pour continuer à travailler, il y aura une nouvelle composition sur le bateau : Emma Lunatti, incontourbable et Elodie Ravera-Scaramozzino, championne de France de l’année. On travaille sur l’eau, au sol, médicalement pour l’état de forme de Margaux Bailleul, sur un plan B pour Poznan”. La décision finale sera prise sur la CCSO du 21 juin. “Pour le bien de l’équipe de France, du projet, on se pouvait pas décider le 4 juin”.