La Fédération française d’aviron est revenue sur la dernière olympiade pour Mag Aviron
12 novembre 2024Christian Vandenberghe réélu à la tête de la Fédération française d’aviron
16 novembre 2024Avec seulement 25 candidats pour 24 postes à pourvoir, les élections au comité directeur de la FFA devraient se dérouler sans grand suspens.
Comme tous les quatre ans, les fédérations sont en ébullition et procèdent au renouvellement de leur comité directeur. La Fédération française d’aviron ne déroge pas à la règle et c’est en ce moment-même que le processus se déroule.
Depuis le 12 novembre à 8 h, le vote est ouvert par voie électronique. Pour la première fois, les clubs sont inclus dans les votants ; ils représentent même 60 % des voix. Les ligues pèsent quant à elles pour 30 % et les comités départementaux 10 %. Le scrutin sera clos vendredi soir à 18 h et les résultats seront annoncés samedi 16 novembre au matin, lors de l’assemblée générale élective qui elle aussi est au format dématérialisé.
Il ne devrait pas y avoir beaucoup de surprise samedi à l’annonce des résultats de l’élection au comité directeur de la Fédération française d’aviron. Pour les 24 places à pourvoir dans la catégorie générale, seuls 25 candidats se sont déclarés, et un seul au poste de président.
Et encore, dans ces 25 candidats, certains peuvent d’ores et déjà sabler le champagne. Certaines plutôt… En effet, les dix femmes qui se sont présentées feront automatiquement parties des élues, dès lors qu’elles remportent une voix. Avec un minimum de douze postes féminins et seulement dix candidates, Brigitte Andrieu, Brigitte Blaise, Bélinda Dufour, Sophie Gautier-Guyon, Gaëlle Iragne, Guylaine Marchand, Bénédicte Ouvry, Marion Pestourie, Martine Scotton et Anne Tollard vont donc sans aucun doute siéger dans le prochain comité directeur de l’aviron français. Un comité directeur qui, dans les douze prochains mois, devra organiser une assemblée générale extraordinaire pour trouver deux nouvelles élues.
Un autre membre est lui aussi quasiment assuré d’avoir sa place samedi matin, s’il décroche également une voix : Pierre Goudet, qui est le seul médecin candidat à l’élection.
Douze hommes à élire, moins le médecin, il reste donc onze places masculines, et quatorze candidats. Parmi eux, un seul a coché la case “candidat à la présidence” : l’actuel président Christian Vandenberghe. Il ne devrait donc pas y avoir de surprise samedi, à l’annonce des résultats, s’il rentre dans les onze premiers…
Vingt-cinq candidats seulement… Seulement, c’est le mot qui compte. Il y a quatre ans, même si le scrutin reste uninominal, deux listes s’affrontaient, soit plus de cinquante candidats. Comment expliquer cette désaffection ? Pas simple… Crise du bénévolat ? Parmi les candidats, certains exercent déjà plusieurs mandats, que ce soit dans leur club, dans leur comité, dans leur ligue… L’on comprend alors qu’il est compliqué de rajouter un autre mandat national à un emploi du temps déjà bien surchargé.
S’agit-il de la seule raison ? Il faut l’espérer. A bien des égards, les difficultés rencontrées par les clubs sur le plan administratif, financier, logistique… les ont éloignés des problématiques fédérales, du haut niveau dont certains se sentent coupés, des différents changements qui devraient être impulsés dans les prochains mois…
De nombreuses questions qui devront trouver une réponse rapidement pour que la base – les clubs – puisse enfin renouer du lien avec ses hautes instances.