Lucerne décroche les mondiaux de 2027
19 novembre 2024Téo Rayet a repris l’entraînement mi-septembre et a annoncé qu’il porterait les couleurs d’un nouveau club cette saison : celles des Régates mâconnaises.
Il faisait partie des dragons bergeracois depuis de nombreuses années, mais c’est désormais la combinaison noir et or des Régates mâconnaises qu’il va porter. Téo Rayet, pensionnaire du pôle France de Lyon, rejoint le club pour lequel son ancien coéquipier Nicolas Stender rame lui aussi. “J’ai pas mal de copains qui y sont, explique Téo Rayet, le club a un beau projet huit qui me motive bien, et c’est un bateau que j’affectionne particulièrement”. La proximité avec Lyon l’a également convaincu, comme les résultats que les Régates mâconnaises ont décrochés en 2024 dans le bateau roi. “J’avais du mal à pouvoir rentrer sur Bergerac ces dernières années, poursuit-il. En plus, je m’entends bien avec le staff qui manage bien le groupe seniors. Il y a quelque chose à faire, un bon projet sportif, une bonne ambiance, et je peux apporter au groupe”.
Après les Jeux olympiques, Téo Rayet a pris des vacances. “J’ai pris du temps pour moi sans trop me prendre la tête. J’ai repris l’entraînement mi-septembre, mais ça a été compliqué avec toutes les histoires qu’il y a eu récemment”. Les remous autour du centre national d’entraînement ont en effet beaucoup brassé les athlètes, notamment au pôle de Lyon. “J’essaie de me reconcentrer sur ma progression, mais ce n’est pas évident. J’ai pas mal de discussions et réflexions personnelles à avoir. J’ai une copine, un appartement sur Lyon. J’espère avoir du temps sur ce point-là pour réflechir. Là je m’entraîne à Lyon, et on verra bien ce qui se passe”.
Téo Rayet s’inscrit néanmoins dans le projet du CNE, avec dans le viseur les piges de décembre auxquelles il devrait prendre part. “Je suis toujours motivé, je mets l’accent sur l’entraînement individuel et on verra. J’ai envie de faire un projet performant, toujours en pointe, en deux sans, en quatre sans, mais pour l’instant on ne sait pas, je m’entraîne pour Cazaubon”. Il a néanmoins commencé à envisager de bouger en direction de la région parisienne. “J’ai regardé les loyers, j’en ai discuté avec la Fédération. Mais vu ma situation personnelle, je ne peux pas bouger avant la fin de la saison. J’attends aussi la nomination du directeur des équipes de France pour voir les pistes possibles”.
Téo Rayet est toujours sous contrat avec la Police nationale, dans le cadre d’une convention d’insertion professionnelle, jusqu’en février 2025. “Je devrais la prolonger pour deux ans”. Une convention dans laquelle il s’engage à communiquer régulièrement sur les réseaux sociaux, et à participer à des opérations de communication sur des événements sportifs, comme la Coupe du monde de rugby en 2023, le Tour de France.