Intérêts de l’haltérophilie dans la préparation physique du rameur
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16 février 2023A l’instar de nombreux athlètes de l’équipe de France d’aviron, Aurélie Morizot s’est mise en chasse de partenaires pour la soutenir sur la route de Paris 2024.
Le projet OLY est exigeant, mais il est aussi coûteux si l’on veut se donner les moyens de la meilleure performance possible. Aurélie Morizot s’inscrit désormais dans ce projet, dans le groupe des trois rameuses autour du deux de couple poids léger féminin. Après un été en skiff lors des étapes de coupe du monde, elle a intégré le pôle France de Lyon.
Mais déménager et se consacrer entièrement à la performance nécessite des moyens. “Cela fait un an que je cherche des sponsors. J’en ai eu jusqu’à trois, mais l’un d’eux a arrêté pour raison financière”. Depuis, elle a conservé un premier, Garmin, qui la soutient en lui offrant du matériel. “Dès que j’ai un besoin, je leur demande et j’ai ce qu’il me faut”. Une aide en matériel précieuse, mais qui ne fait pas tout.
Et pourtant, elle s’est donné du mal, envoyant une centaine de demandes via le réseau LinkedIn, mais aussi directement par le biais des sites institutionnels d’entreprises. “J’ai envoyé des dossiers pour me vendre”. C’est grâce au réseau social professionnel qu’elle a été rejointe, dans son projet, par la banque Bred-BP. “On a échangé et rapidement j’ai senti que ça pourrait se faire. Cela m’aide pour avoir un meilleur confort de vie à Lyon. J’ai déménagé lorsque j’ai intégré le pôle France. Je ne me voyais pas habiter la maison des rameurs avec cinq garçons. En plus, on est déjà souvent en stage, ça fait du bien de se retrouver seule parfois, et cela me permet de recevoir ma famille”. Une famille qui continue à la soutenir financièrement : “sans mes parents, je ne pourrais pas vivre”. Le soutien de la Bred-BP£ lui permet ainsi d’améliorer son confort de vie, au niveau de l’alimentation, des vêtements techniques…
Son club, Boulogne 92, l’aide pour financer ses déplacements entre le pôle et Boulogne-Billancourt.
La Fédération française d’aviron lui verse également des aides financières, aides plus conséquentes depuis qu’elle a rejoint le projet OLY. “Ce serait encore mieux si l’on nous aidait à construire des dossiers pour nous présenter, voire qu’on nous aide à trouver des sponsors, la fédération a un plus gros carnet d’adresses que nous”. Mais Aurélie Morizot continue ses recherches de nouveaux partenaires. “Si je pouvais en trouver deux autres comme Bred-BP, ce serait l’idéal”.