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22 mars 2024A 33 ans, Benoît Brunet va enfin réaliser son rêve : prendre part aux Jeux olympiques. A la maison qui plus est. Un rameur dont la persévérance n’est plus à démontrer. Mag Aviron vous propose de découvrir un aperçu du portrait qui lui sera consacré dans le prochain magazine, à sortir après les championnats de France bateaux courts.
Né à Tourcoing, Benoît Brunet a grandi à Bergerac et a terminé sa scolarité à Boulogne-sur-Mer. “Papa était cadre EDF, explique-t-il, normalement il était muté tous les 5 ans, à chaque fois il rallongeait un peu, ça permet de découvrir du pays”. Et c’est à Boulogne-sur-Mer qu’il a commencé l’aviron à 14 ans. “Je me souviens avoir vu passer les bateaux d’aviron à Bergerac sous le pont quand j’étais en ville, mais je ne suis jamais allé au club. A Boulogne, j’ai commencé par du basket, j’ai découvert l’aviron à l’école, je suis allé au club faire des tests sur l’ergomètre, ça a plutôt bien marché”.
Comme pour beaucoup, c’est le groupe, l’ambiance, la bande copains qui s’est vite formée quand il était en cadets qui lui a plu, mais aussi le fait d’être performant tôt, au sein du club. “Ca aurait pu être un autre sport, je sortais de pas mal d’années de tennis du côté de Bergerac, je cherchais une ambiance familiale. Le groupe de copains avec lequel j’ai commencé, on est allés jusqu’en seniors ensemble. Je me souviens d’avoir passé mes vacances au club, d’y passer beaucoup de temps, de bons moments. Ca se fait moins maintenant”.
Mais avec un groupe seniors qui s’étiole, le dernier bateau dans lequel il a pratiqué sous les couleurs de Boulogne était un deux barré. “J’avais envie aussi de retrouver mon collègue Sébastien Lenté avec qui j’ai ramé pendant 4 ans”. Il a donc pris sa licence à Saint-Quentin, refusant des propositions de gros clubs.
Ses premières armes en équipe de France, il les fait en huit, à Brive pour les mondiaux juniors. Le haut niveau, avec le nombre d’entraînements accru, il le vit en stage terminal avec Maxime Guilhem, et il y prend goût. Il s’oriente alors sur le pôle de Nancy et entre en IUT. Ses parents l’ont beaucoup soutenu.
Souvent retenu chez les A, beaucoup d’absence, quelques passages difficiles au niveau des études, Benoît brunet s’accroche, il enchaîne les entraînements, même tôt. “Les premières années, j’ai souvent fait l’ouverture du pôle avec les coachs”.
A plusieurs reprises, il a conscience d’avoir le niveau d’être olympien. En 2018, le quatre sans barreur dans lequel il évolue. En 2018, à peine papa de deux jumeaux, il participe aux championnats du monde de Plovdiv. “On sortait d’être médaillés aux Europe à Glasgow, je me suis absenté du stage terminal 4 jours… Je n’ai pas l’impression qu’on m’ait volé des moments-là. Mais il y a eu un moment de flottement sur le stage, qui fait qu’on a eu des mondiaux ratés, c’est frustrant. Alors quand on se qualifie en 2023, je me suis dit qu’est-ce-que c’est bon”.
Un deux sans barreur avec Téo Rayet qui se passe bien, qui bouge à Nancy pour en faire la préparation… “Il accepte de le faire, je l’ai remercié plein de fois car ça me permet de rester plus longtemps en famille, pour la fraîcheur mentale, c’est le top”…
Un bref aperçu de la longue interview que Benoît Brunet a accordée à Mag Aviron. Pour la découvrir en intégralité, pensez à vous abonner en cliquant ici pour découvrir l’intégralité de son portrait dans le prochain Mag Aviron, en profitant des tarifs d’abonnement 2023.