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26 octobre 2022Le Nancéien a quitté le pôle lorrain et a pris ses quartiers à Lyon, dans le cadre de la restructuration des projets de bateaux tricolores.
Le directeur technique Sébastien Vieilledent et le consultant exécutif de la haute performance Jürgen Gröbler l’avaient annoncé. Dans le cadre de la restructuration du haut niveau et pour préparer au mieux les différents projets de bateaux en vue de la qualification pour les Jeux de Paris, certains rameurs et rameuses allaient devoir changer de pôle ou de lieu d’entraînement. C’est ainsi le cas, entre autres, pour Hugo Beurey. Le rameur lorrain, pensionnaire du pôle, pensionnaire du pôle France de Nancy, a fait ses valises et s’est installé à Lyon. Il a ainsi rejoint son coéquipier du deux de couple poids léger masculin Ferdinand Ludwig, mais aussi les autres membres du groupe comme Baptiste Savaete. “Je suis arrivé le 14 octobre, explique-t-il, j’ai fait une grosse coupure après les championnats de France sprint. La reprise s’est faite le 17 octobre, ça a été un peu dur, le corps a eu un peu de mal”.
Employé par la direction régionale de Pôle Emploi Grand-Est, il a pu obtenir une mutation pour le même de chargé d’opération en Auvergne-Rhône-Alpes. “J’effectue des interventions auprès des services de Pôle Emploi, en interne ou externe, je participe à quelques projets, j’apporte un avis”. Les deux directions se sont entendues pour lui faciliter la tâche, avec un soutien de l’Agence nationale du sport et de la Fédération française d’aviron.
Côté sportif, il reconnaît l’intérêt des différents mouvements d’athlètes entre les lieux d’entraînement. “C’est une celle opportunité, les choses se mettent finalement en place pour performer, c’est un atout de regrouper tout le monde sur les mêmes secteurs pour préparer les projets, ramer ensemble. Cela va créer une bonne émulation de groupe pendant les deux dernières années avant les Jeux”. Au pôle de Lyon, tout le monde a repris le chemin de l’entraînement. “L’ambiance est vraiment bonne, on essaie de tous se caler aux mêmes horaires. Pour la préparation physique, on est tous ensemble. Comme en stage”.
Côté pratique, Hugo Beurey a pris une colocation avec Téo Rayet, rameur du quatre sans barreur. Des regrets de quitter la Lorraine ? Pas vraiment. “Il y a un bon groupe sur Lyon. Tout est mis en place pour la performance, si on ne bouge pas, on se tirerait une balle dans le pied. Des choses se mettent en place pour ça, il faut suivre”. Aurélie Morizot, ainsi que Marc et Liam Brisson ont eux aussi fait leur arrivée dans le pôle de la capitale des Gaules.
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