BCGE Tour du Léman : la plus dure des régates d’aviron au monde !
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10 septembre 2024De nouvelles structures, une pérennisation des installations, une équipe qui monte en compétence… La Seyne-sur-Mer ne cache pas ses ambitions et compte devenir une référence encore plus prégnante de l’aviron de mer et du beach rowing sprint.
Quand on parle aviron de mer en France, on pense forcément à la Seyne-sur-Mer. La commune de Côte d’Azur et son club ont accueilli les premiers championnats de France de beach rowing sprint, mais aussi dès l’année d’avant les sélections en équipe de France et, à l’automne dernier, les championnats d’Europe… Depuis, les stages de l’équipe de France s’y tiennent régulièrement. Et Nathalie Bicais, maire de la Seyne-sur-Mer, est prête à lancer des investissements pour répondre aux ambitions de la ville et du club de l’Aviron Seynois. ” Madame le Maire a l’ambition de créer une structure qui puisse accueillir à la fois la métropole, mais aller au-delà et accueillir des stagiaires de toute nation, explique Michel Coulomb, président du club. Dans ce cadre, elle voudrait embellir les structures qu’utilise le club, en particulier le stade de beach rowing où Elodie Ravera-Scaramozzino est venue s’entraîner”. La rameuse de l’Encou, originaire de Nice, a en effet préparé les championnats du monde de beach rowing sprint à la Seyne-sur-Mer. Suite aux résultats qu’elle a obtenus aux Jeux olympiques (cinquième en deux de couple), la maire de la Seyne-sur-Mer a tenu à la rencontrer et lui a offert une Marianne d’honneur. Ses performances, notamment lors des championnats d’Europe en 2023 à la Seyne, avaient fait forte impression sur la première magistrate. “Ce fut une rencontre sans filtre, poursuit Michel Coulomb, sur ce dont les athlètes de très haut niveau comme elle ont besoin pour s’entraîner”.
Il faut dire que le site offre de nombreux avantages pour organiser des compétitions et accueillir des entraînements ou stages. “Les structures et les gestionnaires du territoire ont inclus le beach rowing sprint dans leur fonctionnement, assure le président de l’Aviron Seynois. Des équipes comme le RC Marseille, la SN Monaco viennent s’entraîner à la Seyne, tout est à proximité. Les ressources qui les accueillent sont qualifiées. Le club est à l’écoute des sportifs et futurs champions”. Le club a ainsi su travailler sur différents aspects, comme l’embarquement et le débarquement, pour à la fois assurer la sécurité des athlètes mais aussi la conservation des embarcations, mais aussi l’équité des parcours. “Nous voulons pérenniser notre stade d’entraînement et aider les structures qui en ont besoin, comme cette année à Ajaccio avec le balisage”.
La mairie de la Seyne-sur-Mer travaille pour obtenir l’autorisation d’occupation du territoire maritime, mais aussi à la mise en place de structures comme des bâtiments d’accueil, des sanitaires… “Les premières réunions techniques vont avoir lieu début octobre”. A l’heure où l’on parle d’un centre national d’entraînement pour l’équipe de France olympique, irait-on vers d’un pôle d’excellence pour l’aviron de mer ? “Quand on crée des pôles il y a des candidats, note Michel Coulomb, le leadership de la Seyne-sur-Mer c’est d’exister, de fonctionner et d’avoir des rameurs, avec un J18 en équipe de France et des temps intéressants”.
L’Aviron Seynois a également vu ses différentes implications reconnues. “Lors des Europe, le Comité régional olympique avait perçu notre démarche RSO et nous avait décerné le label développement durable et le sport s’engage, au niveau argent. Le vice-président du comité Pierre de Coubertin, Hervé Liberman, a tenu à faire remettre par le Cros trois effigies d’honneur à Yvonig Foucaud, Christophe Pialat et Mathieu Gameiro.
On est allé chercher la qualité sociétale des organisations, les ressources humaines sont aussi valorisées par le mouvement sportif”.