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8 février 2023Pendant une semaine au Temple-sur-Lot, l’équipe de France para-aviron a pu échanger avec les Britanniques.
A peine les championnats d’Europe d’aviron indoor terminés, l’équipe de France para-aviron a pris la direction de la base du Temple-sur-Lot pour un stage. “Nous avons profité du fait d’avoir tout le monde sous le coude”, explique le responsable du projet para-aviron Charles Delval.
Ce stage avait toutefois une connotation particulière, et la langue de Shakespeare allait être fort utile aux coaches et aux athlètes, puisqu’aux côtés des tricolores, l’équipe britannique était elle aussi présente sur la base.
“Nous avons démarré notre collaboration en 2008, poursuit Charles Delval, le head coach britannique avait donné son accord. Nous avons établi des liens amicaux depuis, nous avons échangé sur les entraînements, les réglages… En 2018 et 2019 à Varèse, à l’issue de la régate de Gavirate, on est resté sur place. On a fait des entraînements séparés, mais aussi quelques sessions avec eux”. Des relations qui se sont construites naturellement, et les échanges sont nombreux. Le Temple-sur-Lot a su promouvoir sa base, et les Britanniques s’y sont installés en même temps que l’équipe de France début février. “Nous l’avons su en discutant. Nous avons eu des échanges de mails, ils nous ont donné leur programmation, pour voir ce que l’on pourrait faire en commun. On s’informe ensemble, c’est de bonne guerre”.
Les Britanniques se déplacent rarement : ils s’entraînent le plus souvent à Caversham, près de Reading. “C’est la première nation mondiale depuis des années. De notre côté, on monte en puissance, l’objectif est de sortir gagnant-gagnant”.
Les échanges, depuis le début de la semaine, ont été fructueux. “On va chercher auprès d’eux des informations sur le développement, la détection, la classification, davantage que sur les réglages et les entraînements, on le faisait déjà”. Les deux staffs ont également échangé sur leur présence aux régates de l’année, les types d’équipages. “Nous sommes toujours en contact avec les Australiens. Nous avons des relations amicales qui nous aident dans le travail. On a chacun une partie que l’on cache, mais en bonne intelligence. Il y a de la camaraderie sur l’eau”. Les entraîneurs sont montés ensemble sur l’eau pour suivre les bateaux.
Les staffs ont aussi partagé des moments de convivialité pour poursuivre les échanges de manière moins formelle.
Les athlètes ont eu un temps d’attente. “Il y a eu un peu de mal à échanger, deux ou trois étaient néanmoins à l’aise en anglais. La base nous a proposé un repas en commun, nous avons décidé du placement à table afin de mélanger les athlètes”.