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9 septembre 2024Mag Aviron vous propose de (re)découvrir les rameurs et rameuses à travers un autre prime que leurs résultats. Pour ce premier portrait, Vincent Noirot, sélectionné pour les prochains Mondiaux de Beach rowing sprint, s’est prêté à l’exercice du “Qui es-tu ?”. Mag Aviron vous en propose un extrait, à découvrir dans son numéro 59.
■ Ton premier sport ?
La natation. J’avais quatre ans lorsque mes parents m’ont inscrit. J’en ai fait pendant trois ans, puis j’ai suivi mon père en Afrique. On a vécu deux ans dans la base militaire de Djibouti où j’ai découvert la lutte gréco-romaine.
■ Pourquoi l’aviron ?
Parce que mes parents cherchaient un sport pour me faire perdre du poids. A notre retour à Toulon en 2006, les habitudes des jeunes de mon âge avaient beaucoup changé. Avant, tout le monde était dehors. On se retrouvait à tel endroit pour jouer ou pour discuter. Avec l’apparition des jeux vidéo, les gens sont restés cloîtrés chez eux. Je suis moi-même tombé dans ce piège. Je m’alimentais très mal, et je me suis retrouvé en surpoids. J’ai fait du judo pendant quatre ans, mais mon physique causait trop de problèmes : je n’avais pas d’adversaire dans ma catégorie de poids à l’adolescence, et je ne pouvais pas m’entraîner avec mes camarades car j’étais deux fois plus lourd qu’eux et je risquais de les blesser. Je devais trouver une discipline pour soit tirer un avantage de ma corpulence, soit maigrir. Entre le rugby et l’aviron, j’ai choisi la deuxième option.
■ Ce que tu aimes le plus dans ta discipline ?
Outre la sensation de glisse, la recherche perpétuelle de performance et le fait de pouvoir faire du sport en extérieur, j’ai découvert une grande famille avec l’aviron. C’est devenu toute ma vie.
■ Rivière ou mer ?
Même si je n’abandonnerai jamais la mer car c’est là d’où je viens, mon cœur battra toujours pour la rivière. J’ai grandi avec des champions comme Jérémie Azou et en visionnant sur Internet les exploits de Daniel Fauché et Jean-Christophe Rolland. L’aviron traditionnel, sur de grands miroirs, je trouve ça magnifique.
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Propos recueillis par Jérémie Bernigole